Borders, beaches and cars in Kaliningrad

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Kaliningrad, c’est ce bout de Russie entouré de pays de l’Union européenne. La première question que je me pose est : les Russes de la Baltique se sentent-ils russes ou européens? C’est évidemment le genre de question à laquelle il n’y a pas de réponse toute faite. Et à laquelle personne ne peut prétendre avoir la réponse. Même si une autre langue, une nouvelle monnaie et un poste-frontière apportent plus d’exotisme à mon grand voyage, les files d’attente et les contrôles rigoureux des personnes et des véhicules me rappellent une autre époque. Celle où on ne voyageait pas librement en Europe. La rigidité des agent russes est théâtrale. A mon étonnement cependant, un agent annonce ma présence à d’autres cyclo-voyageurs belges quittant le pays. Nous bavardons un peu mais, quelques instants plus tard, un autre agent m’ordonne de quitter le poste-frontière. Pas le temps de dire au revoir aux compatriotes. J’entre en Russie par le poste-frontière de Nida, à la frontière avec la Lituanie, dont je me rappelle les immense plages semi-désertes et une piste cyclable qui les longe. Pour les plages, rien ne change: même beauté avec le même coucher de soleil. Une nuit à la belle étoile sur la plage en vue. Pour la piste cyclable, il faudra s’en passer. Dans la banlieue de Kaliningrad, de nouveaux immeubles sans charme poussent comme des champignons. La ville se fait belle pour la coupe du monde de football qui aura lieu en Russie en 2018. Et les autorités sont aux petits soins pour les automobilistes: de nouvelles routes et autoroutes relient ces nouvelles cités. Les cyclistes devront se frayer un passage… Kaliningrad est variée. Le quartier allemand est agréable et représente les quelques édifices qui rappellent l’époque où la ville était allemande. Le centre-ville est animé et concentré autour de la cathédrale. Il ne faut pas être défenseur du vélo pour s’apercevoir que la ville de Kant croule sous la circulation automobile. Les anciennes portes de la ville, dont certaines témoignent du génie civil gothique, n’ont pas bonne mine entre les nombreuses voies de circulation qui les entourent. Seule la cathédrale peut s’admirer sans avoir l’impression d’être sur une aire d’autoroute. Il faudra s’y faire: le cycliste n’est pas pris en compte à Kaliningrad. C’est bien dommage car l’Oblast de Kaliningrad est plat et ne fait que 15.100 km2. En faire un paradis pour la petite reine serait une belle façon de se démarquer de Moscou, que beaucoup voient d’un mauvais œil ici. Car oui, les Russes que j’ai rencontrés se sentent bel et bien russes et européens. Il n’y a plus qu’à se laisser inspirer par Amsterdam ou Portland…

NEDERLANDS

Onderweg naar Polen fiets ik enkele dagen in Kaliningrad. De stad ligt in het Oblast van Kaliningrad (zeg maar de regio) dat door EU-landen omringd wordt. Uiteraard stel ik me de vraag of de Russen zich hier al dan niet Europees voelen.
Het is weer wennen aan de paspoortcontroles en de lange wachttijden aan de grens. De fietsers mogen wel voor de auto’s aanschuiven voor de veiligheidscontrole. Dat is dan ook de enige toegeving voor de fietsers tijdens mijn verblijf in Rusland. Aan hetzelfde controlepost ontmoet ik landgenoten die het land verlaten maar veel tijd om te babbelen is er niet. Een agent beveelt mij weg te rijden. Eens op Russisch grondgebied stel ik vast dat de fietspad die ik in Litouwen gewoon was, er niet meer is. Gelukkig zijn er de prachtige stranden, net als in de Baltische landen.
De buitenwijken van Kaliningrad zijn een bouwwerf. Nieuwe woonblokken, winkelwandelstraten, autowegen,… alles is er om de stad van Kant klaar te maken voor de wereldbeker voetbal in 2018. Vreemd dat de architecten niet aan fietspaden gedacht hebben… Tussen de auto’s door vind ik mijn weg naar het centrum. De Duitse buurt herinnert aan de tijd dat Kaliningrad nog Köningsberg heette. Maar alle wegen leiden naar het plein met de kathedraal. Dat is ook de enige plek die ik kan fotograferen zonder op het verkeer te moeten letten. Bezienswaardig zijn ook de gotische poorten rond de oude stadswallen. Die liggen er droevig bij tussen de speedways.  Kaliningrad is duidelijk geen fietsstad en de Oblast Kaliningrad evenmin een fietsregio. Jammer, want met een oppervlakte van 15.100 km2, zo goed als geen bergen en prachtige landschappen maak je er snel een fietsparadijs van. De mensen die ik ontmoet voelen zich Europees en hekelen de rest van Rusland. Fietsinfrastructuur die Moskou het nadenken geeft, misschien de ideale manier om zich te onderscheiden…

ENGLISH

Getting a Russian visa was straightforward as I gave myself a few days rest in Riga, where it’s easy to apply at a travel agency. I cross the Oblast of Kaliningrad in a few days being careful not to exceed the maximum numbers of nights I spend without registration at the nearest police station. Tourists are allowed to spend not more than 7 night without registration, e.g. like wild camping. I enter Russia at the border in Nida where everyone has to queue and get controlled on imported goods. This brings some exoticism to my bike trip but it symbolises what Europe should not be. The never ending beaches do not stop at the borders, so does the economical development. A few kilometres after the border, I sleep under the stars on a beach. This is Russia too!
I cycle to Kaliningrad the next day. No cycling paths but lots of new roads being built for the FIFA World Cup 2018 that takes place in Russia. But no cycling paths planned… Even the biggest car addict would notice that cycling has been forgotten from recent city planning. I make my way anyhow on my bike. Big boulevards leads me to the cathedral which is the only monument than can be photographed without cars on the picture. The other architectural masterpieces, the red brick gothic gates, look pathetic in between the urban highways.
I leave Kant’s city to discover the eastern part of the region of Kaliningrad. The landscapes are eye catching and it’s rather flat. Perfect to get around by bike. Im thinking to myself: the soccer world cup will soon be over. The next step could be a sound cycling infrastructure network. The best way to encourage differences with Moscow, don’t you think?

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